J’ai eu envie de raconter mon histoire pour donner confiance aux femmes qui ont peur de l’accouchement.  

J’ai accouché naturellement, sans péridurale et sans assistance d’un professionnel (je souhaitais un accouchement naturel mais pas à ce point-là…) 

Le 10 avril 2017, enceinte de 38 semaines, soit 8 mois. Vers 21h, je commence à avoir des contractions. Rapidement je dis à mon mari, je crois que l’accouchement à commencer… 

Nous avions fait ensemble des séances d’Haptonomie avec une Sage-femme, qui nous avait expliqué les signes à reconnaitre pour définir le moment d’aller à l’hôpital.  

En effet, je souhaitais accoucher à l’hôpital, de manière naturelle, j’avais fait mon idée de l’accouchement, écrit mon “projet naissance”. Comme beaucoup de femme, ça c’était ce que je souhaitais, mais accoucher dans un hôpital me donnait la possibilité d’une péridurale. C’était mon premier accouchement, je ne savais pas comment pouvait être sa tournure, on entend tellement d’histoire à ce sujet. 

Mais ce soir-là, allait se passer quelque chose que je n’avais pas envisagé, surtout après avoir écouté tous les récits d’accouchement autour de moi, les scénarios d’accouchement que j’avais pu lire également. 

J’ai accouché en 4 heures…ma première contraction a été vers 21h, notre fille est née à 1h07. 

Tout s’est rapidement accéléré, les contractions sont devenues de plus en plus intenses, j’ai pris un bain chaud pour me détendre, comme me l’avait conseillé tout le monde…je me disais, ça va se calmer puis je vais manger, et dès que les contractions sont assez proches nous irons à l’hôpital. 

Dès le début, mon mari avait prévenu l’hôpital que le travail avait commencé, pour leur dire qu’on arriverai dans la soirée. 

Mais…c’était sans prévoir que je ne pourrais rapidement plus me déplacer du fait qu’avant chaque contraction je tremblais de tout mon corps. Je me suis allongé au sol, en position de yoga allongé sur le côté, une jambe repliée, comme me l’avait conseillé ma prof de Yoga. Et je changeais de côté de temps en temps, quand cela devenait inconfortable. Quand je sentais la contraction arriver, je fermais les yeux et me concentrais sur cette douleur. Dans mon esprit, il était clair que cette douleur, ce que je vivais, était nécessaire à mettre au monde une merveille de la vie, mon enfant. Mon mari était là, essayant au mieux de m’accompagner. Mais ce moment est tellement intense intérieurement qu’il est difficile pour les papas de trouver le moyen de soulager leurs compagnes. Et il m’était très difficile de répondre à son aide tellement j’étais concentré sur moi, mon corps, notre bébé qui de son côté, dans mon ventre, mettait toute son énergie à sortir 🙂 

C’est dans ce moment, que j’ai réalisé le courage, la force mentale qui sont en moi. Quelques jours après mon accouchement, une personne m’a dit : “Souviens-toi toute ta vie de ce moment, tu as accouché naturellement et seule, tu es capable de rassembler cette même force pour d’autres choses dans ta vie.”  

J’avais dans l’idée de vivre un accouchement naturel depuis le début de ma grossesse. Je m’y étais donc préparé. Mon mari et moi avons fait des cours d’haptonomie dès le 4eme mois de grossesse. L’haptonomie est une technique de connexion au bébé, on apprend à communiquer avec lui dans le ventre en apposant nos mains, lui parler, le faire bouger. Les exercices évoluent au fil des mois, jusqu’à comprendre le processus d’accouchement, le chemin que doit prendre le bébé le jour J. 

J’avais également fait des séances de Sophrologie, j’ai entendu dire que ces deux méthodes n’étaient pas compatibles lors de l’accouchement. Mais à vrai dire, le jour J, tout ça ne compte plus dans le détail, impossible d’appliquer une ou l’autre méthode comme appris avant. J’ai utilisé ce qui m’a paru bon dans l’instant : ma capacité de concentration sur moi-même et de mes ressentis, apprise au Yoga. La visualisation de mon bébé qui faisait son chemin dans mon utérus, vers la sortie, sa venue au monde, apprise en Sophrologie et également en Haptonomie, car les sensations m’avaient été expliqué pendant ces séances. Et enfin, la communication avec mon bébé, pour lui donner du courage, lui faire ressentir qu’on allait travailler ensemble pour que tout se passe bien, cela, je l’avais appris en Haptonomie.  

Je pense que le plus important lors de cet évènement, c’est la confiance en nous et en notre bébé. 

Ne pas négliger que notre bébé va décider du jour de sa naissance, lui faire confiance tout au long de notre grossesse. Pour ça, je vous conseille l’Haptonomie, pour créer un lien avec nous mais aussi avec le papa. Pouvoir communiquer avec son bébé est magique, le sentir bouger suite à notre demande l’est d’autant plus. 

Alors faite vous confiance, faites confiance à votre bébé. Considérez-le comme une personne avant même sa venue au monde. Bichonnez-vous, faites tout ce qui vous fait plaisir pour vous préparer.  

Et surtout, de l’annonce de votre grossesse jusqu’à l’accouchement : Ecoutez-vous ! 

Amicalement,  

Adeline 

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